Emma Baus

Boris Vian, Un jour il y aura autre chose que le jour

Editions Dagorno, L’esprit frappeur, 2002

Boris Vian s’intéressa de son propre aveu fort tard à la politique, cela ne signifie pas qu’il refusait de s’engager. Son attitude, comme ses écrits, révèlent ainsi sa parenté avec un certain anarchisme.
Pour Ursula Vian Kübler, “ Boris avait l’espoir que l’humanité deviendrait sage par le progrès. Il voulait combattre avec les armes de l’intellect, non la kalachnikov, je l’appelais le « doux anarchiste ». Il avait la clairvoyance des faiblesses intellectuelles de chacun pour la conformité. Selon lui, il faut dénoncer la façon dont le langage est utilisé pour abuser. Je pense comme Boris que l’important c’est le non-conformisme. On peut inventer une autre vie par une lutte de tous les jours… ”

“Une biographie tendre, un personnage attachant. Un nouveau regard sur Boris Vian.”
Jean-Michel Apathie, France Inter

“Un texte passionnant sur cet anarchiste précurseur de certaines formes modernes de désengagement.” Sylvain Bourmeau, Les Inrockuptibles